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mercredi 25 juillet 2012

"À quand la gym remboursée par la sécu ou les mutuelles" ? FormaSPORT lance le débat à travers cet article...


Le sport est bon pour la santé, ce n'est plus à prouver ! Le 1er juillet dernier, FormaSPORT avait d'ailleurs sélectionné pour vous un article sur Lemonde.fr concernant "Les bienfaits trop méconnus de l'activité physique".
Mais depuis quelques mois, c'est un autre sujet qui fait débat. Si le sport peut être utilisé comme un médicament, ne devrait-il pas être pris en compte dans les questions de remboursement de la Sécurité Sociale et des Mutuelles ?
FormaSPORT vous invite à lire cet article, tiré du site internet vivelaforme.com qui confirme le fort potentiel du marché de l'emploi dans le secteur du sport et des loisirs et conforte l'établissement dans ses choix de formations.


"À QUAND LA GYM REMBOURSÉE PAR LA SÉCU OU LES MUTUELLES
Le sport, en tout cas l’activité physique, est certainement le premier des médicaments. Il est bon pour tout et notamment recommandé pour lutter contre le diabète de type 2 (étude américaine à l’appui), mais on pourrait tout aussi bien citer : l’obésité, la fatigue, les migraines, le vieillissement, etc. Un “médicament” ou un principe de soin qu’il serait bon de prendre en compte, voire en charge, lorsqu’il est question de remboursement par la Sécurité Sociale ou les Mutuelles.
L’idée, loin d’être neuve, du sport remboursé par la sécu, ressort du chapeau suite à un article paru dans le Figaro il y a quelques mois et qui faisait état d’une étude américaine concernant le diabète de type 2, intitulé : “Diabète : l’exercice physique remboursé par la Sécu ?".

Le sport est efficace pour lutter contre le diabète
L’auteur du texte indique que des médecins américains estiment que le sport a une efficacité majeure pour contrôler cette maladie. Et de poser l’éternelle question que tous les patrons de clubs, comme plus en plus de médecins ont sur le bout de la langue dès qu’il est question de prévention, voire de soins : les abonnements à une salle de gym ou à un club de sport seront-ils un jour remboursés au même titre qu’un médicament ? Les acteurs de santé y sont de plus en plus favorables, eux qui utilisent les techniques et/ou le matériel que l’on retrouve dans les salles de sport pour traiter leurs patients. Depuis la marche active, jusqu’au tapis de course vélos ou rameur en cardiologie et même les plateformes vibrantes, notamment dans les maisons de retraite.

“Je conseille à mes patients de se bouger”
Marc Sandrès, médecin généraliste conseille depuis toujours à ses patients de pratiquer une activité physique : “Je n’ai pas encore eu de demande directement formulée de prescription pour lutter contre le diabète, mais cela fait partie de mes recommandations de base. Je conseille d’ailleurs à mes patients de “se bouger” d’une manière générale car, quelle que soit la pathologie : obésité, hypertension, cardio-vasculaire, ostéoporose, etc. une bonne partie de la réponse se trouve dans la pratique d’un sport. On retrouve le même discours concernant les addictions, notamment pour le tabac. Selon le Docteur Xavier de la Cochetière : “Dans la majorité des cas, il s’agit de fumeurs non-sportifs, du coup, la personne qui se retrouve privée d’un plaisir oral (la cigarette), l’est également de celui de manger, sous peine de prendre des kilos qu’elle ne souhaite pas… “ Les médecins utilisent ainsi le sport pour prévenir ou stabiliser des pathologies chroniques : maladies cardio-vasculaires, cancers ou diabète…

Les entreprises prennent le relais
Les différentes fédérations et syndicats ont tentés des approches lobbyistes pour faire valoir l’intérêt de la pratique sportive auprès des autorités. Mais même si le message officiel reste de “manger 5 fruits et légumes par jour et de bouger”, dans la pratique, chacun doit se débrouiller comme il le peut. Et ce sont souvent les entreprises qui prennent le relais des assurances en la matière afin d’assurer un minimum de prévention auprès de leurs salariés. Pour Michel Rota, directeur de Wellness Training, qui installe des solutions globales de santé dans les entreprises : “ Le monde du travail a rapidement compris l’intérêt d’avoir des salariés en forme. Les entreprises n’hésitent pas à investir, qu’il s’agisse d’ergonomie, de luminothérapie ou d’équipements sportifs. La productivité est au rendez-vous au même titre que la diminution significative de l’absentéisme…”

Activité physique et prévention sont rentables
Le secteur privé, qui n’est pas réputé pour être angélique, aurait compris quelque-chose que les pouvoirs publics peinent à admettre ? Étonnant ! Même en Belgique, souvent raillée (à tort) plusieurs mutuelles ont déjà franchi le pas en remboursant quelques dizaines d’euros sur l’inscription à un club sportif. Mieux, les anglais dont le libéralisme reste un modèle, envisagent, par la voix du Ministre de la Santé Britannique de lancer un système de “chèques gym” ou “piscine” pour inciter les sujets du royaume à changer leurs comportements. Et, enfin, les américains, inventeurs de Wall Street et des subprimes, via leurs médecins et le très sérieux Journal of the american medical association défendent la même idée : «Sachant les bénéfices de l’exercice physique en prévention du diabète, dans le contrôle du diabète de type 2, et plus généralement dans l’amélioration de la santé des adultes et des personnes âgées, il est temps de réfléchir à une prise en charge par les assurances de programmes structurés d’exercice physique» dixit le Pr Marco Pahor de l’Institut du vieillissement, université de Floride.

Quelques initiatives isolées
Chez nous, les médecins aussi connaissent parfaitement ces études, mais faute de moyens, ils se cantonnent, dans leur immense majorité, au seul discours avec les répercutions considérables en termes de dépenses de santé. Marc Sandrès est clair sur ce point : “Ceux qui peuvent se le permettre et qui ont compris l’intérêt d’un programme dirigé le suivent à leurs frais et obtiennent des résultats, pour les autres…”.
Dans d’autres secteurs que celui du diabète, certaines complémentaires santé agissent déjà, même s’il ne s’agit “que” de mutuelles, c’est toujours un premier pas. Les programmes de soutiens d’aide à l’arrêt du tabac ou les frais d’actes d’ostéopathie peuvent être remboursés. Jean-Pierre Marguaritte, kiné-ostéopathe le confirme : 
“Certaines mutuelles prennent déjà en charge ce type de remboursement, mais sans véritable traçabilité vis à vis des organismes payeurs.”